En novembre 2018 sont parus les actes du colloque « La Grande Guerre vue de Méditerranée : représentations et contradictions » (2014).
À l’occasion du centenaire de l’Armistice de 1918, Italiques publie en partenariat avec l’Università di Corsica Pasquale Paoli et l’UMR LISA du CNRS, les actes du colloque 2014, La Grande Guerre vue de Méditerranée : représentations et contradictions, sous la direction d’Eugène F.-X. Gherardi et Marc Cheymol, Roma, Aracne, collection « Publications d’Italiques », n°8, 2018, 300 p.
Textes de Michèle Gendreau-Massaloux, Agnès Rogliano Desideri, Jean-Yves Frétigné, Diego Dilettoso, Jean-Guy Talamoni, Ange-Toussaint Pietrera, Michel Vergé-Franceschi, Christophe Luzi, Jean-Michel Géa, Mbark Wanaïm, Denis Jouffroy, Masayuki Tsuda, Georges Fréris, Eugène F.-X. Gherardi, Paolo Carile, Marc Cheymol.
Les années qui suivent le conflit mondial de 1914-1918 sont des années d’intense création dans tous les domaines, de la littérature au cinéma en passant par les arts plastiques. En témoignent non seulement les œuvres littéraires inspirées par le conflit et les échos qu’il a suscités dans des œuvres romanesques de plus large portée, mais aussi les divers mouvements que l’on réunit sous l’appellation « d’avant-gardes » (Dada, futurisme, surréalisme…), qui entretiennent avec le conflit des relations directes, où se croisent fascination et répulsion.
Sans revenir sur ces œuvres-phares, sur l’histoire de ces mouvements, ni sur leurs figures de proue, qui ont fait déjà l’objet de nombreux travaux, l’Università di Corsica Pasquale Paoli (UMR CNRS 6240 LISA), le Cunsigliu di a Lingua Corsa et l’association Italiques ont préféré s’intéresser, à l’occasion du centenaire de 1914-1918, à « La Grande Guerre vue de Méditerranée : représentations et contradictions ». C’est l’occasion d’interroger à la faveur d’une démarche comparative les formes idéologiques, littéraires ou artistiques que prennent les réactions à la guerre dans l’espace méditerranéen.
La Grande Guerre a réorienté pensée et création, en concourant moins à l’émergence de courants nouveaux qu’à la naissance d’œuvres singulières dans les domaines de la vie intellectuelle, de l’art et de la littérature, aussi bien dans des œuvres littéraires reconnues comme telles que dans des textes de moindre ambition, publiés d’abord dans des revues ou dans des éditions éphémères.